Les lycéens du Francopé mobilisés pour le climat
Vendredi 15 mars, en même temps que des millions de lycéens dans le monde, à l'initiative de Micaela et Paloma, les lycéens du Francopé sont entrés dans le mouvement de mobilisation pour le climat ... récit par Luis
Le 20 août 2018, une jeune suédoise de seulement 15 ans appelée Greta Thunberg décida de ne plus aller à l'école jusqu'aux élections législatives de son pays. Tous les jours, pendant les heures scolaires, elle s'asseyait devant le Parlement Suédois, en exigeant que l'État diminue la production de gaz à effet de serre, comme décidé lors de la COP21 à Paris.
Lors des élections, aucun changement ne fut décidé, donc Greta continua sa grève tous les vendredis. Cette acte répétitif semblait être en vain. Cependant, en novembre 2018, quelques australiens qui avaient connu la lutte de la jeune fille décidèrent d'organiser une grève à niveau national. Le résultat? Plus de 15 mille étudiants en grève contre le changement climatique et une répercussion gigantesque dans les médias. À partir de cet événement, plusieurs mobilisations ont eu lieu.
Cependant, le 15 mars 2019 ce fut la première fois qu'on lança une convocation à niveau international, qui eut comme résultat plus de 2000 événements en 132 pays différents.
Le Pérou est un pays directement lié au changement climatique. Notre grande biodiversité et notre nombreuse quantité de micro-climats et biomes sont très susceptibles au moindre changement climatique. En 2017, les constantes fontes de glaciers et les pluies liées au phénomène Niño ont provoqué un grand nombre de glissements et de "huaycos" qui ont causé de nombreuses destructions sur la côte péruvienne. C'est à cause de cela que ce 15 mars, Micaela Castillo et Paloma Cavrois, élèves de Terminale ES et Terminale L respectivement, ont décidé de devenir les porte-paroles du mouvement des étudiants pour le respect de l'environnement au lycée et, d'une certaine façon, au Pérou.
Pendant environ 10 minutes, nos deux camarades ont porté un concis discours concis sur l'importance de protéger notre planète. Également, plusieurs élèves ont montré leur support avec des différents affiches en faveur du mouvement.
Nous vivons dans une région où l'exploitation minière informelle et l'agriculture intensive pollue les rivières et détruit la forêt amazonienne. Où le niveau de la mer augmente chaque année. Où les glissements causés par la fonte des glaciers affectent le niveau de vie des plus vulnérables. Où les chefs d'État des deux plus grandes puissances régionales pensent que le Réchauffement Climatique est une farce. Où, depuis que nous sommes petits, les générations les plus vieilles nous ont éduqué à rester silencieux pour ne pas les embêter, car nos interventions sont considérées comme des simples actes de rébellion ou des manques de respect pour eux.
C'est pour cela que ce type de mouvements et manifestations est important pour les lycéens. Il est important non seulement de nous sensibiliser pour protéger notre planète, sinon d'exiger des autorités de prendre des décisions favorables à la préservation de la planète. Nous sommes le futur de notre planète, toute décision qui affecte l'environnement nous affecte directement.
L'intervention de Micaela Castillo et Paloma Cavrois peut sembler petite, et même les plus sceptiques peuvent penser qu'elle ne sert à rien. Cependant, la plus grande partie des élèves étaient très attentifs à chaque mot prononcé pendant le discours, ce qui montre qu'il y a un grand nombre de potentiels porte-paroles du mouvement pour la préservation de notre planète au lycée et que, même s'ils ne changeront pas le cours du Réchauffement Climatique, nous pouvons être sûrs qu'ils ont changé leur vision de ce problème et qu'ils vont essayer de changer leurs habitudes afin d'atteindre le but de Gréta Thunberg, ce qui est plus important. Car tout changement commence par le changement de soi-même.
Luis Molero, TES
Les discours prononcés ce 15 mars par Paloma...
"Bonjour,
On dit toujours chers citoyen du futur mais, laissez moi vous dire, vous n'êtes plus le futur, vous êtes le présent.
Ce discours n'est pas fait pour vous apprendre quoique que ce soit que vous ne sachiez déjà, ni que vous pourriez voir dans n'importe quel réseau social.
Commençons par parler de Greta Thunberg qui bouleversa la COP24, et le monde avec son discours.
Elle n'expliqua pas ce qu'est le changement climatique, mais reprocha aux représentant du gouvernement, les présidents, hommes politiques de ne rien faire sur le sujet. C'est incroyable qu'une fille de notre âge fasse plus que tous les gouvernants réunis, qui promettent beaucoup et ne font ríen.
C'est incroyable qu'une adolescente en ne faisant que sécher les cours avec ses camarades fasse plus de bruits que les glaciers qui fondent de plus en plus tous les jours. Cette fille appela aujourd'hui une grève général mondiale et déjà 98 pays y participent. Nous aussi nous pouvons. Imaginez si ce n'était plus seulement une petite fille, mais nous tous. Si nous nous engageons nous pouvons faire non pas un petit mais un grand pas pour l'humanité et notre monde. C'est le moment!
Nous ne sommes pas seulement 500 élèves du franco-peruano, nous sommes des millions réunis maintenant pour lutter contre le changement du climat. Je ne veux pas juste vous faire perdre 15 min de cours et vous faire entendre ce que vous savez déjà, je veux que ce jour vous marque comme un jour mondial pour le changement de notre terre. Il ne s'agit pas de changer l'avenir des prochaines générations, il s'agit de changer la NÔTRE. Et pas seulement! Nous devons changer le cours de l'histoire, que cette journée reste dans nos mémoires. Nous sommes tous dans le New York times, dans le Monde, El País et biens d'autres journaux. Cette même fille qui prit un jour l'initiative de changer le monde ne va réussir que si nous aussi nous décidons de changer notre quotidien pour notre magnifique terre.
Il ne suffit plus de faire des petits gestes quotidiennement quand l'occasion se présente, il faut en parler le plus possible, en cours, en famille faire que ça devienne une affaire publique et plus un sujet réservé à l'élite, que nous trouvions des gros titre parlant de l'évolution du climat, des personnes devant migrer par milliers à cause des montés d'eaux ou des espèces animales qui disparaissent tous les jours... bref il faut que d'un tabou ça devienne un sujet de conversation récurrent.
Je sais que ça paraît impossible: faire que les choses changent juste en en parlant. Mais regardez le cas de cette Suédoise qui du haut de ces 16 ans mobilisa des millions. La preuve, nous sommes là, réunis à l'autre bout de la terre à parler de changement climatique le 15 mars 2019.
Nous espérons que ce jour changera quelque chose dans la mentalité afin que personne ne ressente le besoin de mobiliser la planète dans 10 ans pour éviter sa destruction.
... et Micaela
Día mundial de movilización de la juventud contra el cambio climático en el Colegio Franco Peruano
Hoy, debido a la coyuntura, es un día crucial para el futuro que nos depara. Todos, cada uno de nosotros, tenemos sueños, queremos ser alguien, intentamos buscar algún propósito al vivir, pero ¿qué pasaría si les digo que tal vez no puedan lograrlo? No, porque no sean capaces, sino porque no existiremos. Sí, seguramente muchos piensan que es una exageración o causa gracia ser tan trágico, pero es la realidad. De más está decirles, pienso que ya lo saben, que estos últimos 5 años han sido los más calurosos según registros; que, según la ONU, en 20 años, sufriremos escasez de alimentos e incendios forestales tan recurrentes que serán nuestra cotidianeidad. Seguro también saben que se tiran más de 8 millones de toneladas de plástico a los océanos cada año, tanto así que ya ni entendemos cuán alarmante es esa cifra. Podría darles 1000 datos más y estoy segura que no terminaría.
Sin embargo, somos nosotros los actores, somos nosotros que los que debemos dejar de lado esa indiferencia que no ha parado de destruirnos y llevarnos a cometer actos tan egoístas, como el no darnos cuenta de que estamos muriendo, no solo nosotros, sino todo el medio ambiente.
¿Cuál es el propósito de tantos cursos de Historia sobre guerras, revoluciones, grandes héroes o personajes que marcaron nuestra humanidad para que el día de mañana vivamos en una sociedad más justa, con más derechos, si todos estos miles de años de esfuerzos están perdiéndose?
Hoy viernes 15 de marzo de 2019, se supone que es un día más, un día donde venimos a aprender, a cultivarnos, a educarnos para que mañana alcancemos esos sueños y pretendamos seguir disfrutando de las maravillas de esta tierra. Pero, ¿de qué sirve seguir con esta educación, con este sistema si cada año la esperanza de seguir con 1000 años más de historia se va apagando?. ¿De qué sirve hablar sobre la situación de la inmigración, sobre el crecimiento del extremismo, sobre la coyuntura económica si los que nos dirigen, los que están al poder, no priorizan el cambio climático como problema mayor. Déjenme decirles, que estamos en emergencia, aquí en Perú, en América Latina y en todo el mundo.
Pero una vez más, sólo depende de nosotros. Depende de nosotros, juntarnos, o simplemente ver la manera de cómo reducir nuestros impactos: tomar medidas tan simples como, por ejemplo, dejar de utilizar plástico, así como intercambiar soluciones, hablar y exigir medidas efectivas, etc.
¡Sí! Greta Thunberg, como bien dijo Paloma, nos ha convocado a todos aquí así como en todo el mundo. Este acto es prueba de que todavía hay optimismo y esperanza. Esta es una lucha, cuyos responsables fueron las generaciones pasadas y lamentablemente también la nuestra, por salvar nuestro planeta. Solo yace en nosotros, los niños y jóvenes, porque los otros ya nos demostraron su ineficiencia para poder salir de ella. Los seres humanos podemos unirnos y cooperar. Hagamos una petición, más que eso, un deber común como ciudadanos del mundo: nuestro compromiso para mitigar el cambio climático.
Para finalizar, no quisiéramos irnos sin dar algunas soluciones, así como lo acaba de reiterar Paloma. Por ejemplo, en vez de utilizar Google, ¿por qué no todos utilizamos Ecosia como motor de búsqueda? Es real el impacto que esta herramienta tiene y que puede corroborarse con ejemplo de Perú, ya que árboles han sido plantados en nuestra Amazonía. Otra propuesta es el simple acto de cambiar bolsas de plástico por las de tela entre otras soluciones más.